
Nos arrières grands-mères et grands-mères cuisinières s’arracheraient les cheveux en regardant nos assiettes de tous les jours : plats préparés industriels au micro-ondes, fruits et légumes fades et sans goût, viandes aux hormones et bourrées d’antibiotiques, etc. Nos habitudes alimentaires ont été bouleversées ces dernières années et aujourd’hui, en France, 80% de notre nourriture est d’origine industrielle ! Il faut pourtant se rendre à l’évidence : il est impossible d’obtenir des produits de qualité en travaillant de manière industrielle, sur de gros volumes de production.
Pour être plus concret, laissez-nous vous relater un exemple récent
Au pied des plateaux de l’Aubrac, en plein cœur de l’Aveyron, gambadent et s’amusent en plein air des poulets dans la ferme de Caroline. Nous partons à la rencontre de cette femme, éleveuse de poulets fermiers en plein air, pour en apprendre plus sur ses méthodes d’élevage. Les poulets que vous trouvez dans le commerce ont une croissance d’environ 55 jours (si ce n’est moins pour les poulets de batterie n’ayant jamais vu le jour de leur vie…) et sont sous antibiotiques toute leur vie. Dès que le poulailler grossit trop fortement, il est impossible d’éviter le développement des maladies. Seul un élevage restreint de poulets permet d’empêcher le développement des maladies. C’est pourquoi Caroline s’est associée avec les fermes alentours pour former un GAEC, à qui elle fournit un cahier des charges strictes d’élevage, identique au sien (nourriture saine, pas d’antibiotiques, phytothérapie et homéopathie uniquement, élevage en plein air, etc.). Les poulets de Caroline sont élevés en pleine nature durant 110 jours, soit deux fois plus que les poulets de batterie du commerce !
Caroline nous explique que les 20 derniers jours, le poulet ne grossit plus mais sa chair s’affine et s’attendrit. Caroline a fait le choix de la qualité et élève donc ses poulets 110 jours, avec une nourriture saine, en plein air, dans un nombre restreint pour éviter l’utilisation d’antibiotiques. Allez donc expliquer à un industriel qu’il faut élever 20 jours de plus les poulets pour qu’ils soient meilleurs mais qu’ils ne seront pas plus gros à l’arrivée : aucun intérêt vous répondra-t-il ! Financièrement, c’est sûr, gustativement, ça l’est beaucoup moins. Essayez donc d’enlever après cuisson, la cuisse d’un poulet élevé par Caroline sans un couteau bien aiguisé : ses longues heures de ballade en plein air et de jeux avec ses compagnons l’ont musclé et nous vous souhaitons bien du plaisir ! Avec un poulet de batterie, un enfant de 5 ans y arriverait…
Chez Côte2boeuf, nous avons érigé la qualité en principe fondamental de notre société. Cette recherche permanente a certes des inconvénients : saisonnalité des produits, petites productions locales et artisanales pouvant amener des ruptures de stock, etc. Mais à l’arrivée, quand vous dégustez ces produits, il n’y a plus aucune comparaison possible avec les produits industriels.
La qualité requiert artisanat et savoir-faire ainsi que l’amour de son travail. Chez Côte2boeuf, nous avons pris le parti d’honorer tous ces petits producteurs et éleveurs locaux, amoureux de leur terroir. Et ils nous le rendent bien en nous offrant des produits du terroir sains et savoureux.